Spécial  GUEST

 

 

L'inspiration n'étant pas en panne, Dieu merci, voici donc 3 nouvelles mélodies, 

sur des textes de mes Amies ANNICK et LOUISIANE.

Mais, tout d'abord, permettez-moi de faire une petite entorse à la règle, et de vous présenter une composition de mon complice

MICHEL, arrangeur de toutes mes chansons.

Voici donc : NEW ROCHELLE.  

 

Maintenant, voici les mélodies dont je parles plus haut.

Bonne écoute.

 

 

 

BLUES DES SOIRS DE PLUIE

 

Annick LEBLANC

 

Refrain

 

 Moi j'ai le blues des soirs de pluie

Des soirs fâchés avec la vie

J'fais la tournée des bars de nuits

Pour oublier qu'elle est partie

 

 

1

Je cherche une âme à qui parler

Quelqu'un à qui payer un verre

Quelqu'un de triste, prêt à s'noyer

A me relever si j'tombe par terre

Il doit exister quelque part

Un chien perdu qui cherche à boire

Un abandonné, un cocu

Accroché au bord d'un comptoir

 

Refrain

 

2

Vous qui passez là sans rien dire

Et qui m'regardez de travers

J'vois bien qu'ma tête vous fait sourire

Mais moi je n'en ai rien à faire

La vie est belle à ce qu'on dit

Quand on est seul ça veut rien dire

Ce soir j'suis prêt à mettre le prix

Pour trouver quelqu'un pour en rire

 

Refrain

 

3

 Il n'y a personne qui puisse m'aider

Ce soir y'a que des gens heureux

Qui n'ont pas envie d'écouter

Un mec qui jure après l'bon dieu

Qui dit qu'l'amour c'est comme la bière

Tant qu'y d'la mousse il faut la boire

Et qui regarde au fond d'son verre

La fin de sa plus belle histoire

 

Refrain fin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA PIPE EST CASSEE

 

Louisiane AVRIL

 

1

 

C’était un jour si ordinaire

A lorgner tous les p ’tits derrières

Il vous dirait pas le contraire

Les p’ tites pépées, c’était dans l’air

 

N’était jamais content de rien

Du caniveau ou de son chien

Le premier accueillait le maître

Quand le second cessait d’y être (Bis)

 

Refrain

 

C’ était toujours la pipe au bec

Ce s’ ra maint’nant la pipe au sec

L’aimait pourtant, elle a tombé

N’a rien pu faire, elle est cassée

 

2

 

Ses chère amies, douces maîtresses

C’était sa vie, fesse après fesse

Mais son seul et vrai compagnon

C’était sa bouteille pour de bon

 

A faire c’ qu’il a toujours voulu

Brûler sa vie de certitudes

Qui a jeté son dévolu

Sur lui un soir de solitude ? (Bis)

 

Refrain

 

C’ était toujours la pipe au bec

Ce s’ ra maint’nant la pipe au sec

L’aimait pourtant, elle a tombé

N’a rien pu faire, elle est cassée

 

3

 

A trop picoler, ce couillon

A pris le volant comme un con

S’est éclaté contre un rocher

Le vieux renard a trépassé

 

L’église était pleine à craquer

Elles n’ont pas pu toutes y entrer

Les blondes, les brunes, et leurs caresses

C’est lui aujourd’hui qui les laissent (Bis)

 

Refrain

 

C’ était toujours la pipe au bec

Ce s’ ra maint’nant la pipe au sec

L’aimait pourtant, elle a tombé

N’a rien pu faire, elle est cassée

 

4

 

Mais la bouteille dans tout cela

Elle reste seule pour une fois

Le verre est vide et c’est tant pis

Et de là-haut, il rit de lui

 

Elles iront fleurir sa mémoire

La nuit venue, seules dans le noir

Elles sauront jamais qu’ sur la terre

Il leur préférait une bonne bière (Bis)

 

Refrain

 

C’ était toujours la pipe au bec

Ce s’ ra maint’nant la pipe au sec

L’aimait pourtant, elle a tombé

N’a rien pu faire, elle est cassée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VIE EN SOUFFRANCE

 

 Annick LEBLANC

 

1

 

J’ai ton sourire

Dans mon miroir

Et tes photos

Dans un tiroir

 

J’ai ton parfum

« Bonheur du soir »

Sur mon costume

Au fond d’l’armoire

 

J’ai comme un nœud

A mon mouchoir

Qui n’en peut plus

De trop savoir

 

Et j’ai mes draps

Plein d’idées noires

Comme un fantôme

Dans un manoir

 

Refrain

J’ai laissé ma vie en souffrance

En consigne à la gare d’amour

J’ai laissé ma vie en souffrance

Et perdu la clef pour toujours (bis)

 

2

 

J’ai l’estomac

Lourd comme du plomb

Un cœur rempli

D’indigestion

 

J’ai des regrets

Sans illusion

En feu follets

Dans la maison

 

J’ai une voix

Qui crie ton nom

Sans un écho

Qui me répond

 

Et j’ai des jours

Beaucoup trop longs

Pour oublier

Le bruit qu’ils font

 

Refrain

J’ai laissé ma vie en souffrance

En consigne à la gare d’amour

J’ai laissé ma vie en souffrance

Et perdu la clef pour toujours (bis)

 

3

 

J’ai le cœur en

Pièces détachées

Et des souv’nirs

Encor entiers

 

J’en veux au monde

Au monde entier

De tout le mal

Que tu me fais

 

J’ai dans la tête

Des mots qui grondent

Et d’autres qui

Me font pleurer

 

Un océan

Comme une tombe

Où je voudrais

Mourir noyé

 

Refrain

J’ai laissé ma vie en souffrance

En consigne à la gare d’amour

J’ai laissé ma vie en souffrance

Et perdu la clef pour toujours (bis)

 

Ici, j'aurai le plaisir de vous présenter, au gré de mon inspiration, quelques mélodies que j'ai composées sur des textes qui ne sont pas de moi.

Je ne suis tout de même pas le seul à écrire de bons textes, vous ne croyez pas ?

Et certains de mes amis auteurs ont su me toucher avec leurs mots.

Et ces mots, j'ai essayé de les mettre en musique.

Vous pourrez retrouver ces Auteurs sur ma page " INVITES ".

Vous avez dit hasard ??

Quoi qu'il en soit, je vous propose, ci-dessous, quelques uns de ces textes que vous pourrez apprécier en écoutant la mélodie.

Pour commencer, voici deux textes de mon amie Annick, plus un, écrit en commun avec elle :

 

 

 

 

J'AI JAMAIS SU

 

Annick LEBLANC

 

J'ai jamais su parler

Les mots c'est pas mon fort

J'ai jamais su l'aimer

Oui je sais j'ai eu tort

Aujourd'hui elle s'en va

Sans me prendre à son bord

L'amour est un combat

La raison du plus fort

 

Faire de cette histoire

Un tas de souvenirs

Mettre au fond d'un tiroir

L'image de nos sourires

Remplir ce silence

De c'que j'aurai pu dire

Quand c'est perdu d'avance

A quoi bon retenir

 

J'ai jamais su donner

Ce qu'une femme attend

J'ai jamais su pleurer

C'est maint'nant que j'apprends

S'il fallait que le ciel

Me redonne la foi

Je ferai auprès d'elle

L'autre chemin de croix

 

Faire de cette histoire

Un tas  de souvenirs

Mettre au fond d'un tiroir

L'image de nos sourires

Remplir ce silence

De c'que j'aurai dû dire

Quand c'est perdu d'avance

A quoi bon retenir

 

J'ai jamais su aimer

Personne ne m'a appris

Elle a bien essayé

mais je n'ai pas compris

Et demain c'est sans moi

Qu'elle fera sa vie

Sans entendre ma voix

Qui s'étouffe dans un cri

 

Refrain

 

 

 

SAVOIR QUI TU ES

 

   Annick LEBLANC

 

refrain

Et tu t'accroches à ton rêve

Et tu t'inventes un passé

Avant que ta vie s'achève

Tu veux savoir qui tu es..

 

Tu cherches en vain où est ta place

Tu te demandes qui tu es

L'image que tu vois dans la glace

Ne te rappelle aucun reflet

T'as dans le coeur un mal tenace

Qui ne disparaîtra jamais

Peu à peu le passé sans traces

A fait de toi un torturé

refrain

Et tu t'accroches à ton rêve

Et tu t'inventes un passé

Avant que ta vie s'achève

Tu veux savoir qui tu es..

 

Qu'a-t-on fait de tes origines

A qui ressemble ton visage

Il y a peut-être dans tes racines

Un arbre qui porte ton image

Chaque jour tu attends un signe

Toujours prêt à faire tes bagages

Même si l'inconnu n'est pas digne

Tu veux encore croire au voyage

refrain

Et tu t'accroches à ton rêve

Et tu t'inventes un passé

Avant que ta vie s'achève

Tu veux savoir qui tu es..

 

Tu as découvert bien des sources

Dans les mirages de ton désert

Dans le temps qui poursuit sa course

Ta vie défile en marche arrière

Verras-tu un jour la grande Ourse

Briller sur toutes tes prières

En toi il y a un enfant qui souffre

A la recherche de sa mère

refrain

Et tu t'accroches à ton rêve

Et tu t'inventes un passé

Avant que ta vis s'achève

Tu veux savoir qui tu es..

 

 

 

C’EST PAS TON TRAIN

 

Annick LEBLANC - Jacques LAMY

 

Toi, mon ami, écoute-moi

Au fond de ton lit de souffrance

Tu te bats dans l’indifférence

Que tu crois voir autour de toi

Pourtant tes amis sont nombreux

Aux quatre coins de cette France

Que tu peux voir en transparence

Dans le grand miroir de tes yeux

 

Refrain

Prends ton destin

Entre tes mains

C’est pas ton heure

C’est pas ton train

Prends du bonheurr

Entre tes mains

Pour faire chanter

Tes lendemains

C’est pas ton train,… C’est pas ton train

 

 

Je devine tes poings serrés

Garde ton envie de te battre

Ta force est ta meilleure carte

Ne laisse pas tes yeux se fermer

Accroche-toi à cette belle vie

Malgré tout ce que tu endures

Tu peux supporter la torture

Combats et garde ton envie

 

Refrain

 

La faucheuse dans l’dernier wagon

Te guette, faut pas t’en approcher

Ton heure n’est pas prête à sonner

La suivre, crois-moi, serait trop con

Alors vas-y et saute en marche

Tu as bien du temps devant toi

Ne t’en vas pas subir sa loi

Même si parfois son regard crache

 

Refrain

 

 

 

 

 

Ensuite, deux textes de l'ami Jean, autre invité de la page du même nom, qui, avec son humour si particulier,

sa gentillesse et tout ce qui va avec, m'a incité à lui "piquer" deux textes.

Avec son accord, bien sûr !

Les voici donc :

Bonne écoute !

 

 

 

 

 

BOULEVARD du TEMPS qui PASSE

 

Jean DENAVES

 

I

Boul’vard du temps qui passe,

Je r’pense à mes vingt ans

Sous le ciel qui menace,

C’est pas toujours l’printemps !

J’ai beau traîner les pieds,

Sans jamais ralentir

Vas m’falloir dégotter

Un kit pour le repentir !

II

Boul’vard du temps qui passe,

J’compte plus les numéros

Ni les paires de godasses

Dans la crasse du caniveau.

Quand j’arriv’rai au bout

J’veux bien la p’tite lumière

Qu’a promis l’marabout

Avec en prime une bonne bière !

Refrain

La route est longue, les boites oblongues,

Sont alignées !

Long le ruban, sous son pesant…

De jours passés … sans y penser !

III

Boul’vard du temps qui passe,

Derrière les volets hauts,

Je sens lourd de menaces

Les regards à peine éclos.

Mon corps est une maison

Jusqu’au cou dans le piège

Usée des fondations

Et sur le toit y a la neige !

IV

Boul’vard du temps qui passe,

C’est bientôt l’terminus

J’veux dormir au palace

Y a d’la place dans l’abribus.

La foule autour de moi

Feutrée, indifférente

Gesticule à tout va

Savoure l’heure de la descente !

Refrain

V

Boul’vard du temps qui passe,

Je prépare le grand saut,

C’est fou tout c’qu’on entasse

Depuis nos rêves au berceau.

J’arrive à la consigne

Déposer l’superflu

Les doigts tremblants je signe

D’autres autant que moi sont nus !

Refrain

La route est longue, les boites oblongues,

Sont alignées !

Long le ruban, sous son pesant…

De jours passés … sans y penser !

 

 

 

MADAME…

 

Jean DENAVES

I

La température monte en flèche,

Y a plus un fish dans mon coin de pêche.

Le soleil est tout feu, tout flammes,

J’aim’rais en dire autant d’Madame.

 

On est pas v’nus pour ach’ter l’fond,

Pour causer poupées voire chiffons,

Ce paradis là est un leurre,

‘Jourd’hui Madame à ses humeurs !

 

 Car…

 Madame est en pause…( bis )

Madame voudrait qu’on la suppose,

Qu’on la devine et qu’on l’arrose

De mots qui la rendraient toute chose,

Des conn’ries d’romans à l’eau d’rose.

Pendant qu’elle délire, moi j’implose…

 Mais…Madame est en pause.

II

Pour une fois qu’j’fais l’impasse du foot,

Sans rechigner, parole de scout !

J’vais rater le match de l’année…

Madame en à rien à cirer !

 

Les joies du grand air s’évaporent,

Environn’ment soudain hostile…

Quand y a problème, y a solution,

Mais Madame reste une équation.

 

 Car…

 Madame est en pause…(bis)

Madame voudrait qu’on la suppose,

Qu’on la devine et qu’on l’arrose

De mots qui la rendraient toute chose,

Des conn’ries d’romans à l’eau d’rose.

Pendant qu’elle délire, moi j’implose…

 Mais…Madame est en pause.

III

Y a des jours avec, c’est comme ça,

Et des jours sans, même avec toi,

Des jours où j’ai besoin d’amour ;

Madame à bien choisi son jour !

 

Les bords de Marne à marée basse,

Quelques blaireaux posent en terrasse.

J’pleure sur ma bière moyenn’ment fraîche,

Madame passe ses nerfs à la pêche !

 

Refrain

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant, toujours une "Invitée ", Sandrine.

J'ai craqué sur son texte à la première lecture. Pour moi, signe évident de qualité.

Et j'espère bien lui en piquer d'autres.

Voici donc : ET SI ...

 

 

 

 

ET SI …

 

S.E. SANTAMARIA

 

1

S’il suffisait d’fermer les yeux

Pour oublier

Que vaudrait notre histoire à deux

Et ses regrets ?

Si j’avais pris ce train avant

Qu’il ne t’emporte

Serais-tu là tout simplement

Devant ma porte ?

 

Refrain

 Et si … Et si … Avec des si … On mettrait Paris en bouteille

Et si … Et si … Si je la jetais à la Seine

 

2

Des choses qui font froid dans le dos

Pourquoi souffrir ?

Elles ont toujours le dernier mot

Qu’on se le dise

Si j’ n’avais eu qu’un geste à faire

Avant de fuir

Aurais-je eu l’art et la manière

De te l’écrire ?

 

Refrain :

Et si … Et si … Avec des si … On mettrait Paris en bouteille

Et si … Et si … Si je la jetais à la Seine

 

3

Si je devais casser la gueule

Au temps qui passe

Crois-tu qu’ j’me sentirais moins seul

Devant ma glace ?

Si je n’avais qu’un numéro

A retenir

Et si j’ faisais ce numéro

Pour te le dire

 

Coda

 

Et si … Et si …Avec des si … On mettrait Paris en bouteille

Et si … Et si … Toujours rien aux dernières nouvelles

 

 

Maintenant, et avec une pensée particulière pour l'auteur, mon amie Ayette, j'ai le plaisir de vous présenter ADRESSE, écrit en commun avec elle.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul, mais seulement le premier en boite.

Bonne écoute, donc ...

 

 

 

ADRESSE

 

  Ayette MEKREZ - Jacques LAMY

 

1

 

A notre ancienne adresse, y a une boîte aux lettres

A notre ancienne adresse, c’est tout ce qu'il me reste

Tu as mis dans ton sac, nos plus beaux souvenirs

Tu as mis dans ton sac, nos rêves d'avenir

 

2

 

Tu es partie un soir, en me laissant tout seul

Tu es parti(e) un soir, dans cette nuit linceul

Tu n'as pas pris la peine, de refermer la porte

Tu n'as pas pris la peine, que le diable t'emporte

 

3

 

A notre ancienne adresse, y a mon coeur en détresse

A notre ancienne adresse, pour une maladresse

Tu as mis dans ton sac, tout’ ma raison de vivre

Tu as mis dans ton sac, tous nos éclats de rire

 

4

 

Je reste dans le noir, tu as pris le soleil

Je reste dans le noir, sans trouver le sommeil

Tu n'as pas pris la peine, qui me voile les yeux

Tu n'as pas pris ma peine, partie sans un adieu

 

5

 

A notre ancienne adresse, le facteur ne pass‘ plus

A notre ancienne adresse, au fond de cette rue

Les volets restent clos, étouffant souvenirs

Les volets restent clos, la douleur du partir

 

6

 

Si j'ai le coeur en peine, de ne plus te revoir

Si j'ai le coeur en peine, je ne veux pas savoir

S’il reviendra le jour, qui me verra sourire

S’il reviendra le jour, qui entendra mes rires

 

Coda

 

A notre ancienne adresse, je ne reviendrai plus

A notre ancienne adresse, l’amour n’existe plus

 

Pour finir, du moins pour l'instant, je ne dirai qu'un mot à l'encontre des auteurs qui se retrouvent sur cette page :

M E R C I  ! ...

Et croyez bien que ce mot est bien en dessous de tout le bien que je pense d'eux.

Je souhaite, en tout cas, que vous aurez autant de plaisir à écouter ces mélodies que j'ai eu en les composant.

D'autres viendront enrichir cette page, soyez en sûrs.

 

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